La migration urbaine !!!!

23 janvier 2014

La migration urbaine !!!!

Il ne s’agit plus nzemécessairement de franchir les frontières, d’aller hors du territoire, parce que même à l’intérieur des pays, des migrations s’observent vers les grands centres urbains. On observe de plus en plus de départ de jeunes vers les bidonvilles. Il n’est plus aucun doute que le mirage de la ville attire un nombre croissant de ruraux et cet exode aura de fortes répercussions d’ordre social, économique et environnemental. La question qui se pose alors est de savoir pourquoi les jeunes pensent que le bonheur est partout sauf chez eux ? Pourquoi les jeunes pensent qu’ils ne peuvent s’accomplir qu’ailleurs ? Plusieurs raisons expliquent ce fait. Parmi elles :

  • La pauvreté, « raison majeure et omniprésente » qui limite beaucoup les possibilités économiques et professionnelles dans les zones rurales ;
  • Le désir des jeunes eux-mêmes de voyager et d’explorer.

Il n’est pas condamnable de voyager et de découvrir le monde, mais il faut se convaincre qu’on peut obtenir tout ce qu’on veut sur place si on se donne les moyens d’y arriver, si on croit en ses capacités. Il est question désormais d’agir sur les mentalités, d’amener les jeunes à se mobiliser autour d’activités qui les intéressent afin de développer leurs localités. Ensemble, ils peuvent créer de la richesse. Chaque jeune a donc l’obligation de travailler ou qu’il soit afin de hisser sa région au rang des grandes métropoles.

INVESTIR DANS LE SECTEUR AGRICOLE POUR ENDIGUER L’EXODE RURAL

Pour y arriver, la tâche incombe en premier lieu aux gouvernants. Plus d’investissements publics dans l’agriculture et des politiques agricoles judicieuses aideraient à freiner l’exode rural et à maintenir les jeunes sur leurs terres. La croissance agricole a souvent aidé à réduire la pauvreté plus que tout autre secteur de l’économie. Ses effets spectaculaires sur la pauvreté et la faim ne se sont pas seulement fait sentir dans les zones rurales, mais aussi en milieu urbain. Mais pour ce fait, la production agricole doit passer d’un niveau de subsistance à un certain degré de commercialisation avant que l’insécurité alimentaire et la pauvreté n’en ressentent les bienfaits. Il devient important pour les pays en voie de développement de se tourner vers la production des cultures vivrières destinée à la consommation et non à l’exportation. Les populations n’ont plus à souffrir des affres de la faim alors qu’elles travaillent dur pour produire et ces cultures sont ni plus ni moins exportées et vendues sur un marché dont les prix sont fixés en avance par les occidentaux.
Mieux, il est aujourd’hui nécessaire de mécaniser l’agriculture. L’Etat béninois est peut-être sur la voie, mais de nombreux efforts restent à faire pour que chaque paysan aussi reculé qu’il soit dans son village puisse disposer d’outils modernisés pour maximiser ses rendements. C’est un défi. Sans oublier que l’Etat doit impérativement trouver des solutions palliatives aux subventions des productions européennes qui ruinent l’agriculture des pays en développement. Car lorsque les produits importés coûtent nettement moins chers que le local, les consommateurs n’ont pas d’autre choix que d’aller vers ce qui vient d’ailleurs. Dans ce cas, les producteurs sont désorientés.

Grâce à des politiques agricoles appropriées, on peut parvenir à réguler le rythme de l’exode rural et freiner le départ des jeunes. Ce qui aurait pour conséquence une baisse de la pollution, des embouteillages, de la criminalité et des maladies causés par des conditions de promiscuité extrême dont seules nos grandes villes ont le secret.

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