La délinquance sociétale !
Elle est généralisée du crânial au caudal et je me demande si le plexus pète toujours la forme et si l’occiput protège toujours l’hypothalamus. Sur qui compter ? Dans quel monde végétons-nous désormais lorsque seul l’effort individuel est de mise ? Quel avenir pour cette jeunesse lorsque la classe vieillissante ne cesse de se honnir publiquement ? Modèle, modèle, modèle, où es-tu et nous te cherchons sans cesse ?
Ah oui, l’espoir est permis.
En bon ! Un espoir permis ! Mais comment ? Je me le demande encore et encore d’autant plus que la mesquinerie empire la situation. Comme le disait ce philosophe français Emmanuel Mounier depuis les temps coloniaux, « Le Dahomey (Benin) est le quartier latin de l’Afrique. Mais cet intellectualisme fait de méchanceté et de mesquinerie est de nature à retarder le développement du pays. ». Bénin, Quartier latin d’Afrique, l’es-tu encore ? N’est-ce pas un rêve d’y penser ? Ne faudrait-il pas faire une trêve puisque c’est désormais le quartier mesquin d’Afrique ? De grandes personnalités avilissent tout leur parcours à la seconde en face d’une tentation au gain facile et se rendent eux-mêmes esclaves de cette perdition. Par conséquent les individus se mettent à se chercher dans un monde déjà perdu. La transmission du génotype au phénotype et l’enregistrement génique du comportement « mesquinerie » demeure une inquiétude inter et intra générationnelle. On sera surpris les années à venir de se retrouver en face d’une société majoritairement délinquante du moment où les objets sont faits pour être aimés et les hommes sont faits pour être utilisés. Le choix de l’humain et de l’humanité n’aura plus raison d’être et nous ne serons plus l’animal social de J. J. Rousseau mais plutôt des animaux dans la société.
Sur ce, j’hèle en disant que seul on va vite mais ensemble on va loin.
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