• Accueil
  • culture
  • Le riz made in Benin et la concurrence
  • Qui suis-je?
Plume d'agriculteur
08. janv.
2015
Non classé
0

Les 10 choses pour un entrepreneuriat réussi

Il n’est un secret pour personne qu’entreprendre c’est bouleversé un ordre. Pour cela, il faut assez d’énergie et de passion avant de parvenir aux résultats. Pour ma propre expérience, je vous invite vous jeunes qui voudrez être entrepreneurs à comprendre ce qui  suit par rapport à ce que j’ai vécu personnellement :

  1. Ta petite amie ou fiancée ou femme ou je ne sais comment tu l’appelles va te quitter. Ne soit pas surpris. Mais comprend qu’elle ne pouvait pas attendre jusqu’à ce que le succès arrive. Soit relaxe et ne perd pas de vue tes objectifs et ton identité.
  2. Ta propre famille a du mal à te comprendre dans la mesure où elle ne te voit pas en face d’un boulot aussi lucratif soit-il ou être agent permanent de l’Etat. Soit zen ! quand les fruits vont commencer par tomber, ils te soutiendront plus que tu ne le penses.
  3. Si tu as l’opportunité de voyager pour aller dans des pays développés, alors profites- en  pour faire valoir ce que tu as appris ou découvert au profit de ton projet.
  4. Face à la banque soit toujours franc car la banque est un véritable partenaire et non un véritable profiteur.
  5. Cherche à bien faire ce que tu fais tout en ne mélangeant pas les sentiments.
  6. Donne à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Comme quoi, mets tous ceux qui travaillent autour de toi à l’aise et déclare tes employés quand tu commenceras les activités.
  7. Ne cherche pas à tout faire  et à tout gérer au sein de ton entreprise mais sache faire la délégation du pouvoir. Car les vrais hommes d’affaire ou entrepreneurs ne sont jamais à leur poste mais sont bien présents.
  8. Ne te mêle pas de la politique au risque de voir cette dernière se mêler à tes affaires mais sache jouer la carte de NI OUI/ NI NON.
  9. A l’Etat, n’hésite pas à payer toutes les taxes que tu dois au risque de ne pas avoir ce dernier sur ton dos.
  10. Garde au fond de ton cœur l’humilité et sache que l’argent ne fait pas le bonheur mais y contribue car vanité des vanités, tout est vanité.1385328_560399880679925_279448092_n

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

La spiruline : un aliment contre la malnutrition

Le Bénin, malgré sa richesse en plats culinaires et en produits vivriers connait des cas demalnutritions très poussés. Par conséquent, de nombreux centres de protection des enfants malnutris ont fait leur apparition. C’est dans ce même cadre que le Bénin a connu un produit qu’est la spiruline.
En effet, la spiruline a été introduite au Bénin pour la première fois en 1992 au Centre de Santé Anti-Lèpre Saint Joseph de DAVOUGON dans le département du Zou par Etienne Boileaumembre de TECHNAP.

Elle y est utilisée comme complément alimentaire non seulement pour de jeunes enfants et des adultes, mais aussi pour les personnes vivant avec le VIH /SIDA. L’avantage premier de la spiruline est de pouvoir corriger les carences alimentaires sur le plan nutritionnel.  L’intérêt nutritionnel et thérapeutique de cette algue a conduit en 1995 le Centre Régional pour le Développement et la Santé (CREDESA) de Pahou à s’investir dans son utilisation dans la prise en charge de la malnutrition au Bénin. Le CREDESA a initié en 1998 le Projet «PROMOTION ET UTILISATION DE LA SPIRULINE AU Bénin » en partenariat avec deux ONG Françaises TECHNAP et GERES.

L’Union Européenne, la Coopération Française, TECHNAP, Emmaûs ont accepté de financer  le Projet pour une durée de trois (03) ans. Au terme des trois années ce projet, a dû se muer en une entité financièrement et administrativement autonome dénommée « UNITE DE PRODUCTION DE LA SPIRULINE (UPS)». Cette unité produit sur le marché différentes formes de spiruline DOUBOGAN :
1-    Fraîche (dans les 24 h qui suivent sa récolte)
2-    En paillette
3-    En poudre
4-    En gélules
5-    En comprimés
La production et l’utilisation de cette fameuse algue tire toute sa légitimité et sa légalité de :
– l’adhésion du Bénin aux objectifs du millénaire dont celui de réduire de moitié d’ici à 2015, le nombre de malnutris et de sous-alimentés dans le monde ;
– l’adhésion du Bénin aux accords multilatéraux sur l’utilisation des micros algues et singulièrement la spiruline dans la lutte contre la malnutrition et la faim dans le monde,
– l’attestation d’enregistrement de la spiruline DOU BOGAN comme complément alimentaire sous les numéros 1173, 1174, 1175 / 2005 MSP / DPED / SPM/DES.
– la recommandation par l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) au gouvernement du Bénin de l’utilisation de la spiruline dans la lutte contre la malnutrition, dans la prise en charge nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH /SIDA et les personnes souffrant du noma.
– la lettre de recommandation de la Ministre de la santé, Madame AKOKO KINDE GAZARD pour la distribution de la spiruline par la CAME  dans les formations sanitaires sur toute l’étendue du territoire National.

Tant d’engouements à cette algue se fait de par ses multiples vertus qui sont entre autre :
a-    Action sur le taux de cholestérol : Teneur en chlorophylle, en acides gras poly-insaturés, en fibres, en acide nicotinique ;
b-    Action sur les cancers en particuliers ceux des poumons, de la gorge, de l’estomac, du colon du sein et de l’utérus : Teneur en β-carotène et en phycocyanine ;
c-    Action sur le système immunitaire : Production d’un polysaccharide bloquant la réplication de virus (exemple celui du VIH) ;
d-    Action sur l’anémie, production de globules rouges : Teneur en fer assimilable ;
e-    Action sur la malnutrition : Composition, surtout ses teneurs en protéines de bonne qualité et en éléments minérales et vitaminiques ;
f-    Action sur la régénérescence cellulaire et le nettoyage cellulaire : Teneur en magnésium, en vitamines E (anti-oxydant) et en acide γ-linolénique.

Vivement que le CREDESA soit soutenu dans cet élan, car il a du mal à couvrir le marché national.

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

Insémination artificielle et l’embouche bovine pour un élevage rentable

L’élevage des ovins et des bovins au Bénin date des siècles. Celui des bovins est le plus pratiqué. Cet élevage est aux mains d’une ethnie dénommée les peuhls. Des particuliers confient des bœufs à ces peulhs qui en assurent la garde (élevage). Depuis 2004, le Bénin dispose d’un cheptel bovin estimé à 1 717 900 têtes et qui connaît un accroissement d’un taux annuel d’environ 3,6% (MAEP, 2004). Ce cheptel est composé de taurins de races lagunaire,Borgou et Somba (31%), de zébus M’bororo, Goudali et Foulani blanc (7,7%), ainsi que des sujets issus de leur croisement (61,3%). La race Borgou (la plus performante des races locales) peut produire 2,5 litre  de lait en moyenne en élevage traditionnel et 4 litres en élevage moderne (FAO, 2003).

Or selon certains travaux dont celui de Bawath et Amoussou (1998) et Kora (2005), le nombre de vaches traités chaque année représente environ 15% de l’effectif du cheptel bovin dans la sous-région ouest-africaine et en particulier au Bénin. Malgré cette augmentation de la production, la demande nationale est loin d’être satisfaite et la valeur en devise du déficit comblé par les importations prend aujourd’hui des proportions insoutenables.

Effet de contraste, le Bénin dispose de 04 grandes usines de production de yaourt dont la deuxième usine au plan national produit au minimum 1000 Litres de yaourt par jour. La matière première devant être du lait de vache frais, ces usines n’importent que du lait en poudre de l’extérieur (Chine, Angleterre…).

Pour corriger le tir, de nombreux projets ont vu le jour : entre autre le programme d’amélioration génétique axé sur la sélection en race pure, les croisements et la diffusion des animaux améliorés en milieu paysan vient d’être mis en place dans certaines fermes d’Etat, en l’occurrence les fermes de Kpinnou dans le Mono, de Bétécoucou dans les Collines et d’Okpara dans le Borgou.

A kpinnou en particulier, l’expérimentation des races laitières Gir et Girolando, d’origine brésilienne a permis d’obtenir une productivité de 10 à 15 litres de lait par jour. De même à l’Okpara, les hybrides issus du croisement Girolando–Borgou produisent en moyenne 6 à 7 litres de lait par jour. De nombreuses autres initiatives ont été prises dans le cadre du Projet de Développement de l’Elevage dans l’Atacora (PDEA) et dans le Borgou (PDEB).

L’introduction de paquets technologiques visant l’intensification de la production par l’amélioration de l’habitat de la santé et de l’alimentation des animaux par la supplémentation à base de sous-produits locaux est peu développée (Nyiransabiman, 2005). Ces programmes n’ont pu sortir le système d’élevage traditionnel de sa saisonnalité marquée par la pénurie de lait en saison sèche et le déplacement des animaux vers les zones de transhumance.

Le dernier programme en date de 2009 est celui du Projet d’Appui aux FIlières LAit et Viande(PAFILAV). Mais force est de constater que ce projet n’a été qu’un poussin qui a grandi dans l’œuf. Car les milliards mis à la disposition du projet se sont envolés sans trace.

Réellement a-t-on besoin de tant de milliards pour intensifier l’élevage des bovins à travers des techniques très peu coûteux telles que l’insémination artificielle et l’embouche bovine ? Car ceux sont des techniques qui se pratiquent déjà dans la sous-région : Niger, Mali,Burkina-Faso. Ce qui suppose que des experts en ces techniques sont disponibles tout près de nous.

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

Bradage des terres agricoles au Bénin : le cri de détresse des paysans

Le phénomène de bradage des terres est une réalité au Bénin et les associations de paysans tirent la sonnette d’alarme. A travers l’émission dominicale ‘’débats actuels ‘’ de Golfe Télévision, certains représentants des associations défendant les intérêts des paysans se sont évertués à déplorer le phénomène.

« L’accaparement des terres du Bénin : quelles conséquences pour la souveraineté alimentaire ? », c’est le thème de l’émission hebdomadaire du dimanche 5 février 2011. Étaient invités Simon Bodéa, secrétaire général de Synergie paysanne et Patrice Sagbotrésorier général « Ginuku », tous font partie de l’Alliance pour un code foncier et domanial.

D’entrée de jeu, les deux invités ont dénoncé l’achat massif de terres agricoles par des individus et des multinationales étrangères. Pour Patrice Sagbo, il y a un projet chinois de production de bioéthanol à Savè alors même que les véhicules sensés utiliser ce carburant ne sont pas encore au Bénin. Et selon lui, ce projet a même été lancé par le ministre de l’énergie et de l’eau. Il dénonce le fait que les populations manquent déjà d’eau, (il donne le cas d’un reportage diffusé sur une chaine de télévision où des populations de Nikki sont en manque d’eau lors de la fête de la Gaani) et au même moment on va utiliser cette eau pour produire du bioéthanol pour les autres. Toujours selon Sagbo, les paysans veulent d’abord manger.

Quant à Simon Bodéa, s’il faut arriver à l’autosuffisance alimentaire à travers la révolution verte dans notre pays, il faut le faire avec les paysans béninois. Pour lui, les activités des paysans sont importantes du moment où ils sont arrivés jusqu’à présent à nourrir le peuple béninois. Il a également dénoncé l’introduction progressive des semences dites améliorées qui maintiennent le paysan dans une dépendance qui ne dit pas son nom.
Au sujet de l’accaparement des terres agricoles, le trésorier général de Ginuku a laissé entendre que le phénomène est tellement inquiétant que le chef de l’Etat qui fait de l’agriculture une priorité n’aura même plus de terres pour ‘’son agriculture’’. Il a également dénoncé les titres fonciers qui sont actuellement délivrés sur des terres agricoles.

Pour l’autre invité qui n’est autre que Simon Bodéa, une étude menée montre que 45% des terres sont bradées à Djidja. Et le phénomène est presque identique dans les autres communes. « Les gens achètent les terres mais ne les exploitent pas. Notre pays court un risque et cela peut mener à une instabilité nationale » a-t-il renchéri. Les défenseurs des paysans se posent la question de savoir ce que va faire un seul individu avec plus de 1000 hectares qu’il achète ?
Selon le nouveau projet du code foncier actuellement sur la table des députés au parlement, un seul individu ne peut pas acheter plus de 50 hectares et un groupe, pas plus de 100. En dépit des dispositions positives de ce code, les invités de Golfe Tv estiment que les honorables députés doivent apporter des corrections à certains articles qui ne sont pas de nature à sauvegarder les intérêts des paysans.

Les sieurs Simon Bodéa et Patrice Sagbo se sont faits les portes voix des paysans qui sont aujourd’hui confrontés au phénomène de bradage de terres et sont désemparés.

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

Entrepreneuriat agricole: casse tête chinois

Aujourd’hui, nous  tous admettons que l’Etat ne peut plus absorber ou prendre en charge tous les diplômés qui sortent des universités et des écoles professionnels.
Ainsi de multiples actions, projets, programmes ont vu et continuent de voir le jour afin d’inciter la jeunesse béninoise à l’auto-emploi dans tous les secteurs (artisanat, agriculture, environnement, restauration, les bâtiments et travaux publics, etc.).

C’est le cas de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) à travers le Programme d’Aide à l’Emploi Indépendant (PAEI), le Fond National pour la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi des Jeunes(FNPEEJ). Mais force est de constater que toutes ces actions semblent être des lettres mortes en ce 21ème siècle au sein de cette jeunesse si vigoureuse soit- elle car elle pense encore avoir son salut au sein de l’administration publique ou des organismes internationales. Prenant le cas du FNPEEJ, ce dernier a été mis sur pied dès l’arrivée du régime BONI YAYI en 2006 avec un fond minimum de 2milliards pour financer les petites et moyennes entreprises.

Mais la désolation est que ce programme n’a pas pu atteindre ses objectifs pour des raisons telles que :

  •     Le non remboursement des prêts octroyés aux premiers bénéficiaires afin de refinancer les suivants ;
  •     Le financement des projets grâce à des pots de vins ;
  •     Le financement des projets mal évalués, etc.

Mais pour celui qui est décidé à entreprendre contre vents et marrées, il se voit butter au niveau des institutions de micro finances et des banques car ces derniers n’étant que des institutions à but commercial, lui demanderont des garanties et des années d’expérience dans le domaine (comme quoi, ils ne veulent pas prendre le risque de financer des start-up) au point où ce promoteur se lasse de son idée d’entreprise pour vaquer à d’autres occupations.

Au cas échéant, ce financement est accordé avec des taux de remboursement très élevés (12% à 24%). la Banque Régionale de Solidarité (BRS) qui prête de l’argent à un taux relativement moins élevé que les autres banques ne finance pas les start-up. Ce qui veut dire qu’il faut se démerder soi-même pour commencer d’abord afin d’espérer un quelconque financement ! Et c’est d’ailleurs ce qui fait dire que pour être entrepreneur au Bénin, il faut avoir les reins solides et les couilles bien en place.

Que faire si tant est que nous tous reconnaissons que c’est le secteur privé qui dope l’économie d’une nation ? À quand le démarrage des activités de la banque agricole ?

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

La malnutrition des enfants, un fait réel au Bénin

Les enfants constituent un groupe vulnérable en matière de santé. En effet, près de 80 % des décès liés à la malnutrition des enfants sont causés par les infections respiratoires aigües (24%), la diarrhée (19%), le paludisme (7%) et la rougeole (6%) (OMS 1995).

Pour endiguer ce mal, certaines institutions se sont alors, données pour mission de s’occuper de la santé des enfants : la fondation regard d’amour, le Centre de Prévention des Maladies Infantiles (CPMI), l’ONG Terre des Hommes, le Village SOS d’Enfants, etc. rappelons que toutes ces institutions fonctionnent grâce à des dons. Pour le cas du CPMI, il est créé depuis 20ans et est dirigé par les sœurs de St Camille avec l’appui de quelques agents communautaires. Les activités menées dans ces unités peuvent être réparties en activités préventives (surveillance de la croissance, vaccinations, restauration au niveau du jardin d’enfants) et curatives (consultation des enfants malades et la récupération nutritionnelle). Les avancées obtenues par le centre, pour la réalisation de ses objectifs pendant ces trois dernières années,  se présentent comme suit :

– Au niveau de la prévention, le nombre d’enfants enregistrés pour le suivi de la croissance a augmenté de 2008 à 2010 et en moyenne, 3477 enfants sont suivis par an alors que le nombre d’enfants vaccinés a diminué au cours de la même période. Les enfants reçus au jardin, tournent autour de la quarantaine pour les trois années considérées.

– En ce qui concerne les activités menées sur le plan curatif, le nombre d’enfants reçus à la consultation a augmenté de 2008 à 2010. Les pathologies les plus fréquentes sont : le paludisme, les infections respiratoires et les gastro-entérites. La récupération nutritionnelle quant à elle, est basée sur l’utilisation des produits locaux et du lait écrémé ou non. Parmi les enfants admis, 34,4% souffrent du marasme, 31,8% de la malnutrition modérée, 27,3% du kwashiorkor et 1,3% d’enfants du kwashiorkor marasmique. Quatre – vingt pour cent de ces enfants sont sortis guéris après un séjour moyen de 54 jours (écart type 27,11), pour un gain pondéral moyen de 4,32g/kg/jour.

Mais la question à se poser est de savoir comment se fait-il  que le Bénin malgré sa richesse en produits agricoles (soja, sorgho, arachide, palme, riz, maïs, tomate, igname, niébé, etc.) et en art culinaire (igname pilé, pâte de riz, pâte de fonio, dakouin, amiwô, fromage de soja, waragashi, etc.) vient à être victime de la malnutrition de ces chers enfants? L’article en date du 27 juillet 2011 portant sur « pourquoi les paysans mangent-ils très mal ? » peut nous aider à comprendre l’existence de la malnutrition au Bénin et à prendre des mesures préventives.

Aussi les enfants appartenant plus à des familles de paysans, ces derniers ne donnent qu’à leurs enfants  seulement les produits issus de leur propre culture ; car ne disposant pas d’argent ou d’autres sources de  revenu afin de varier la ration alimentaire des enfants.

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

La mise sur le marché des produits alimentaires: qui contrôle quoi et quand?

Les fêtes de fin d’année sont l’apanage des Béninois quel que soit le bord politique, ethnique et religieux. En ce mois de décembre, le dernier mois avant janvier, le ministère du commerce, de l’industrie, des petites et moyennes entreprises est déjà au bout de ses efforts.
En effet, ce ministère est chargé entre autre de contrôler la qualité des produits mis sur le marché et de saisir ces derniers s’ils ne sont pas conformes aux règlementations en vigueur. Pour le ministère, « normalement c’est les associations de défense des consommateurs qui doivent nous aider dans cette lutte en dénonçant la mise sur le marché des produits impropres à la consommation par les opérateurs économiques ».
Mais selon Monsieur Bernard DOSSOU-DOSSA,  président de l’association de défense des consommateurs dénommé « Que choisir Bénin », « l’Etat doit d’abord nous aider à limiter l’entrée des produits de mauvaise qualité sur le territoire et nous donner les moyens qu’il faut ».
Rappelons que la loi au Bénin ne permet pas aux associations de défense des consommateurs de sanctionner  mais de constater la mise sur le marché national de produits de qualité non satisfaisante. Seul le ministère du commerce, de l’industrie, des petites et moyennes entreprises à le pouvoir de sanctionner.
Dans tout cet imbroglio, que doit faire le consommateur ? Nous invitons donc les consommateurs à consommer local, à regarder minutieusement la date de péremption des produits, à éviter de chercher à acheter la contrefaçon mais à demander l’original car la santé n’a pas de prix.

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
0

Vers une hausse de l’intoxication alimentaire

Bientôt les fêtes de  Noël et de fin d’année. Toute personne quelle que soit son bord politique, morale ou religieuse est contente de cette période et pressée de franchir la nouvelle année. Cela se manifeste à travers des réjouissances, retrouvailles autour de la bouffetance.
La conséquence directe est que la demande en produits alimentaires devient très forte au point où l’offre n’arrive pas à couvrir cette dernière. Afin de combler ce gap, des exportations tous azimuts de produits alimentaires s’opèrent sur le territoire national. Ce qui met en péril la santé et la sécurité des populations. Car les frontières sont très perméables et les contrôles très limités.
Face à cet état de chose, nous invitons la population à une vigilance accrue au travers de pratiques telles que la vérification:
•    De  la date de péremption des produits ;
•    De la composition physico-chimique des produits ;
•    De l’originalité des produits.

Lire la suite
02. déc.
2014
Non classé
1

Peut- on stopper la faim dans le monde ?

La famine dans la corne de l’Afrique, le réchauffement climatique, les inondations de part et d’autre (Nigéria, Chine, Thaïlande, etc.), la flambée du coût des matières premières sont tant de chose qui mettent à mal la lutte pour la sécurité alimentaire.
Selon la FAO, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde en 2010 a atteint 925 millions, soit 15% de l’humanité qui a faim. L’Asie-Pacifique et l’Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées par ce phénomène.
En effet, plusieurs éléments enveniment la situation :

  • Le faible pouvoir de négociation et de décision des petits producteurs locaux par rapport à celui des intermédiaires et à un secteur agro-industriel de plus en plus concentré ;
  • L’essor des agrocarburants qui accentuent la spéculation sur les cours des matières premières agricoles car on utilise des ressources qui auraient pu nourrir un grand nombre d’hommes, de femmes et d’enfants ;
  • Le manque d’investissement dans l’agriculture vivrière : le Mozambique par exemple importe 60% du blé consommé par sa population et l’Egypte importe la moitié de ses besoins alimentaires. Ce qui empire les fluctuations des cours des denrées alimentaires et impacte ainsi directement les plus pauvres ;
  • Le rendement des plus grandes cultures mondiales de blé et de riz augmentent moins vite que la croissance de la population ;
  • L’accaparement des terres agricoles par les grandes puissances n’est pas aussi du reste. Kofi Annan a mis en garde contre cette réalité au cours d’une conférence de la FAO, en juin dernier. Il a ainsi dénoncé le phénomène de « mainmise sur les terres », par lequel les pays achètent ou louent la terre d’autres nations pour leur propre sécurité alimentaire. « Il est alarmant d’apprendre d’un récent rapport que des terres agricoles équivalant à un territoire grand comme la France ont été achetées en 2009 en Afrique par des « hedge funds » et autres spéculateurs », a-t-il dit. « Il n’est ni juste ni viable que des terres agricoles soient ainsi dérobées aux communautés, ni que de la nourriture soit exportée de pays où les habitants ne mangent pas à leur faim. Les populations locales ne tolèreront pas cet abus — et nous non plus ».

Que faire donc face à cet état de chose ?
Les Objectifs du Millénaire pour le Développement, qui consistent à réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde d’ici 2015, semblent bien loin d’être atteints. Selon les économistes et démographes, il faudra augmenter la production alimentaire de 70% d’ici à 2050 pour nourrir les 9 milliards d’individus que la planète comptera alors.
Olivier De Schutter proposant à l’occasion du G20 agricole un plan pour la sécurité alimentaire mondiale affirme que « la faim n’est pas un problème technique, mais politique ». Il a ainsi déclaré : « Il faut briser le mythe technique de la faim, et reconnaître que ce fléau est d’abord le fruit de facteurs politiques qui condamnent les petits agriculteurs à la pauvreté ». Pour lui l’essentiel est de « renforcer la capacité des pays à se nourrir eux-mêmes ».
Le stockage est aussi un problème crucial : « actuellement, 30% des récoltes dans le Sud – 40% des fruits et légumes – sont perdues faute de moyens de stockage adéquats », explique le rapporteur de l’ONU. Un comble au regard de la faim qui sévit dans ces pays !
Selon les experts de The Economist, la solution la plus évidente pour enrayer la faim dans le monde est de lever les barrières commerciales et de stopper les subventions. Ceci permettra aux pays pauvres d’accroître leurs exportations. Une meilleure régulation des marchés agricoles est également indispensable pour limiter la spéculation et son impact mortel. L’accent doit être mis sur la recherche agronomique, souvent délaissée par les gouvernements.

Au Benin à peine 01% du budget national est alloué à la recherche scientifique.

Lire la suite
»
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
Un site utilisant Réseau Mondoblog

Auteur·e

L'auteur: SOUROU HERVE APPOLINAIRE NANKPAN
Diplomé d’une licence en Biotechnologie des industries agroalimentaires à l’Université Africaine de Technologie et de Management, je suis passionné par le domaine agricole qui est au service de l’agroalimentaire. En 2009, avec un désir chronique de découvrir ce qui se passe sur le terrain, j’ai travaillé pour le compte du projet d’appui au secteur privé (PASP) en tant que responsable qualité au profit de la société DIAX Sarl. Suite à la fermeture de l’entreprise, je pars pour la France en 2010 dans l’optique d’améliorer mes capacités et performances toujours dans le domaine de l’agroalimentaire où j’ai travaillé au sein d’une grande entreprise fromagère du nom de TRIBALLAT NOYAL. A la fin de cette année, je rejoins donc mon pays natal le Bénin pour mettre mes talents au profit de la nation.

Populaires

L’exode rural des enfants et des jeunes
10 octobre 2013
Protection des consommateurs au Bénin: mythe ou réalité
12 octobre 2013
Quand Saint Valentin devient « Commerçant ».
13 février 2014
Je n’ai pas la monnaie de 05 FCFA ou de 15 FCFA.
3 mars 2014
Peut- on stopper la faim dans le monde ?
2 décembre 2014
La délinquance sociétale !
27 janvier 2014
Bonjour tout le monde !
8 octobre 2013
Les « gay-men » : entre sexe et fétichisme.
17 janvier 2014
Les emballages plastiques: un poison lent pour l’environnement et pour la sécurité alimentaire
28 novembre 2014
Les 10 choses pour un entrepreneuriat réussi
8 janvier 2015
Plume d'agriculteur © 2023
-
BLOG DU RÉSEAU MONDOBLOG
Mentions légales Centre de préférences